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La statue de la Liberté, symbole de New York et de l’Amérique

statue de la liberté

Cette femme verte, installée au large de New York, à l’embouchure de l’Hudson River, éclairant le monde d’une torche qu’elle tient à bout de bras, est un monument connu dans le monde entier et l’un des plus visités de la ville.

La Statue de la Liberté est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. La Statue a été inauguré le 28 octobre 1886. Il s’agissait d’un cadeau offert par la France aux Etats-Unis à l’occasion de la commémoration du centenaire de l’indépendance. La Statue est fermée à la visite depuis les attentats de septembre 2001 : les touristes ne peuvent plus gravir les trois cent cinquante quatre marches de l’escalier en colimaçon pour accéder au balcon qui se trouve dans la tête de la statue.

C’est l’homme politique français Edouard Lefebvre de Laboulaye qui le premier évoque l’idée d’un cadeau scellant l’amitié franco-américaine. On demande à Frédéric Auguste Bartoldi, sculpteur alsacien, d’imaginer une statue qui devait à l’origine être livrée à temps pour les fêtes de célébration du centenaire de l’indépendance des Etats-Unis, en 1876, la réalisation sera en définitive retardée. Le sculpteur réalise de nombreuses ébauches avant de trouver son modèle définitif. La construction de la statue commence à Paris en 1875. La tête de la statue est l’objet de toutes les curiosités lors de sa présentation à l’exposition Universelle de Paris en 1878. Les différents morceaux de la statue sont achevés en 1884, il ne reste qu’à les acheminer sur le lieu de leur assemblage, un voyage en bateau du Havre à New York, où les différentes pièces arrivent en 1885

La Statue est installée sur l’île de Bedloe, rebaptisée plus tard Ile de la Liberté, un site de 500 ares choisit par Bartoldi, un lieu de passage pour les immigrants arrivant aux Etats Unis, pour qui elle l’une des premières images des Etats-Unis, voilà pourquoi elle est devenue le symbole de l’immigration.

Une oeuvre de signée Gustave Eiffel et Frédéric Auguste Bartoldi

Bartoldi engage Gustave Eiffel pour réaliser la structure interne de l’œuvre, une armature qui doit être assez solide pour supporter le poids des feuilles de cuivre, assez souple pour résister aux assauts du vent.

Un colosse de cuivre et d’acier

La statue de la liberté éclairant le monde mesure 46 mètres de haut, un peu plus de 92 mètres si l’on compte le socle et les fondations de l’ancien Fort wood. Elle pèse plus de 2000 tonnes. Elle est composée d’une structure de fer recouverte de 88 tonnes de fines plaques de cuivre. Le piédestal réalisé par les américains, qui mesure cinquante mètres de hauteur, repose sur une étoile à dix branches, les fondations en granit de Fort Wood, un bâtiment militaire qui se trouvait sur Bedloe Island, jusqu’alors base militaire. La tête de la statue porte une couronne à sept pointes symbolisant les sept continents.

Cette figure féminine, drapée d’une large robe, tient serré contre elle la tablette de la déclaration d’indépendance. Elle brandit une torche qui elle, symbolise la lumière de l’esprit (le flambeau n’est pas celui d’origine, celui-ci est exposé dans le Musée situé dans le hall de la statue).